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20 octobre 2006

Beck-Mellow Gold

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Beck, c'est l'artiste que tout le monde connait sans pour autant avoir en tête une de ses chansons.

C'est vrai qu'avant son concert à Rock En Seine, je ne connaissais de Beck que "Loser", son énorme tube, et quelques airs entendus par hasard sur les ondes de radio.

C'est pour combler ce manque de connaissance au sujet d'un artiste que j'ai adoré en concert que j'ai décidé de découvrir Beck.

Son premier album, "Mellow Gold" sorti en 1994, est une vraie petite merveille pour ceux dont le style est eclectique. En effet, Beck se révèle être un touch-à-tout génial, mélangeant rock psyché,hip-hop,blues,electro,folk... dans la même chanson!

Dans cette atmosphère très zen, aux mélodies orientales propres à Beck, écouter Mellow Gold est un vrai plaisir.

On commence direct avec le fameux "Loser", hymne rock génial aux allures orientales (que Beck affectionne tout particulièrement, sur cet album du moins), histoire de mettre tout de suite en confiance.

Puis viennent 5 chansons particulièrement représentatifs du talent de Beck: "Pay no Mind" chanson folk/blues à la guitare acoustique, où l'harmonica vient parfois s'ajouter, chanté par un Beck à la voix mélancolique, "Fuckin with My Head", un blues rock sympa, "Whiskeyclone, Hotel City 1997" ballade pop où l'on retrouve la note de mélancolie dans la voix de Beck, "Soul Suckin Jerk" hip-hop aux montées de basse à vous donner des frissons et "Truckdriving Neighbors Downstairs", morceau où l'humour est omniprésent, chanté avec une voix très grave et jouée par une guitare qu'on dirait composée par un mec qui n'a jamais touché à cet instrument de sa vie. Cet humour 2nd degré est présent un peu partout sur l'album et nous change des artistes grandiloquents pseudo-révolutionnaires à la Muse ou Oasis. Beck, lui au moins, ne se prend pas au sérieu et ca, c'est drolement efficace (on n'a qu'a voir le concert du 26/08 pour s'en convaincre: le danseur nounours, le danseur fou, les marionnettes à l'effigie de tous les membres du groupe, y compris le cameraman, la vidéo hilarante au rappel...).

Maintenant, c'est la bourde de l'album, le "sweet sunshine" ne m'est décidement pas accessible, à force de chercher l'originalité, ca en devient inaudible (mais j'imagine qu'il l'a fait exprès quand même :D).

Heureusement, l'album est rattrapé sur "Beercan", un autre hip-hop electro (on dirait trip-hop, mais je m'avance pas trop :D), aux airs de "Loser". Viennent ensuite deux ballades psychés/blues avec l'utilisation de cythare et de bottle neck, où l'on retrouve Beck égal à lui-même: simple, efficace,planant, mélancolique. "Steal My Body Home" et "Nitemare Hippy Girl" qui laissent place à la petite surprise de l'album: "Mutherfucker". Chanson noise-core assez courte et plutôt marrante. Etonnant que Beck se soit aventuré jusque là, et on est loin de s'en plaindre.

La dernière chanson, "Blackhole", clos l'album sur une ballade mélancolique qui rappelle "Steal my body home" par l'utilisation de cythare.

Mellow Gold c'est donc du psyché planant, du blues mélancolique, des mélodies à retenir, du hip-hop enfin accessible et de l'humour omniprésent. A écouter! et si vous aimez de tout et que vous recherchez un album à écouter à tout moment, quel que soit votre état d'esprit, Mellow Gold est fait pour vous.

19/20

chanson sur la radio blog: Loser

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